[BG] Yaos

Je me nomme Yaos, nain du grand Nord. J’ai passé la plus grande partie de mon enfance, dans une petite maison à l'écart du village en compagnie des mes deux frères...

Mon père, était le meilleur brasseur de notre village, réputé pour ses bières et la façon dont il marchandait. C'est de lui que j'ai appris tout ce que je sais...et c’est aussi de lui que je tiens l’inévitable tare de la famille…..seul l’aîné de la famille semble épargné par ce terrible fléau de l’alcoolisme.

Mon enfance fut calme et aisée à l’abri de la cruauté de ce monde. Je me souviens encore lorsque mon père me narrait ses histoires, au coin du feu, l'hivers plus présent que jamais, qu'il avait vécu dans beaucoup de lieus aux quatre coins de ces terres. Et comme il était marchand, il voyageait souvent...

Malgré toutes ses histoires, et assoiffé de récits d'aventure, je partais souvent voir l'ancien du village, l'implorant de m'en raconter d'autres, toujours plus fantastique, des histoires de héros, de dragons crachant les flammes de l'enfer, m'imaginant en héros... Un jour, ce sera mon tour, j'explorerai toutes les terres de ce monde et serai un Héros…

Les nains sont censés être neutre envers les autres races. Cependant, les elfes noirs échappaient un peu à la règle... Il paraît que rien qu’à les rencontrer, ils vous obscurcissent l’esprit de ténèbres et de sombres pensées... Et puis... leur air supérieur... leur ton hautain...leurs obsessions de guerres et de mort... ce sont de bien mauvais êtres!

Quand je fus un peu plus âgé, demandant chaque jour à mon père de l’accompagner, il m’accorda enfin de l’accompagner dans ses voyages sans grands risques et non loin de chez nous. J’adorais voyager et rêvais bientôt d’horizons plus lointains...
Les années passantes, mon père prenant de l'age, je savais que ces voyages ne dureraient plus longtemps... En effet, un beau jour, mon père m'annonça qu'il ne voyagerais plus et que c'était à nous de reprendre son commerce et de le faire fructifier a notre tour ...

A partir de ce moment, une nouvelle vie allait commencer pour moi, une vie où je pourrais enfin visiter tous ces lieux magiques dont mon père et l'ancien du village m'avait conté. Ces lieux ou je pourrais vendre mes fabrications, ou je pourrais récolter le fruit de mon travail... Les nains sont des marchands intraitables en affaires et je savais comment attirer la clientèle et faire du profit.

Je suis le cadet, notre aîné est resté au village, héritier de la brasserie.
Mon autre frère étais lui déjà partis sur ces terres mystérieuses et lointaines, je lui avais envoyer mon fils Mok pour pallier à notre tare familiale.
Car de tous Hodor étais le pire, il battais notre père en beuverie et se retrouvait bien souvent la barbe trempant dans la cuve.
Etant incapable de travailler ainsi notre père l’avait envoyer apprendre metier de forgeron recherche de nouvelles saveurs pour sa bière, le poussant à améliorer la recette familiale au gré de ses voyages.

Ses nombreuses lettres me faisaient rêver… quand elles étaient lisibles.
C’est ainsi qu’un jour sans nouvelles de lui et de mon fils que je me suis mis en quête de les retrouver, notre aîné avait besoin de continuer à améliorer la recette et Hodor tardait à répondre, les dieux seul savaient dans quel pétrin il s’était plongé.

Hodor travaillait comme chasseur de matériaux pour un forgeron aux dernières nouvelles… puis avais tenté de faire cela avec mon fils qui apprenait tout comme moi ce dur métier, car il fallait bien survivre, la brasserie seule ne suffit point.
J’allais sûrement devoir mettre bon ordre dans leur atelier connaissant mon frère et notre penchant commun… ainsi que mon fils qui à ce que j’en savais fumait toute les herbes exotiques qu’il trouvait… Qu’allais-je trouver à mon arrivée ?

Hélas… a peine arrivé sur ces terres le défaut familiale me repris.
Toutefois ce fut une chance, car je vis ainsi passer mon frère Hodor dans une brouette poussée par mon fils…

De nos jours:
Papa est ..........mort de vieillesse.
Notre frère aîné n'a lui pas eu cette chance...son coeur à laché lorsque la barbe d'Hodor mis le feu à la forge familiale.

Une chance dans notre malheur, en plein coeur de l'hiver impossible de creuser une tombe.
Enfin c'est ce que m'écris Hodor....Il quitte notre village et vient nous rejoindre.

Ca tombe bien, je sort de la maison de soins orcs pour mon sevrage.
Je vais retrouver mes neveux.