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 [BG] Derval

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Derval
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MessageSujet: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 0:25

Derval : Le passé d’une cicatrice


Prologue

Il fut un temps ou des dizaines de héros naissaient et mourraient jours après jours. Un temps jadis révolu, un temps que nul ne peut oublier, un temps de guerre. Certains de ces héros furent gravés dans les âges par diverses légendes, d’autres restèrent dans l’ombre de l’oublie. L’époque des grandes guerres marqua le continent à jamais mais aussi le cœur de ceux qui y vécu. L’histoire que je vous raconterai fait place à un elfe de la nuit; dont le cœur fait parti de ceux qui furent brisés.


La dernière mission

La grande conquête des humains achevait son épopée. De nouvelles alliances furent créées et d’autres brisées. Les elfes noirs les avaient repoussé jusqu’aux limites de leur territoire, les étranglant dans la Vallée des Vents, seul ouverture permettant la traversé des montagnes les encerclant. Sentant la retraite des hommes approchés, la grande Matronne décida de concentrer la majeure partie de ses forces ailleurs sur le territoire afin de profiter de la faiblesse de l’armée humaine pour agrandir son royaume. Elle laissa à la Maison d’Aglar la responsabilité de tenir la vallée au sud. Derval faisait parti de cette maison. Il considérait tous les membres de celle-ci comme étant ses frères et sœurs. Malvayel était leur femelle dirigeante mais aussi une mère pour lui. Elle lui aurait ordonnée d’accomplir une mission suicide et il l’aurait fait avec plaisir, par bonheur de lui faire honneur. Mais il savait qu’elle ne l’aurait jamais fait. Elle veillait à se que la vie de ses hommes soit la meilleur possible. La Maison d’Aglar, un berceau de vaillants guerriers, était reconnu de tous pour l’agilité et l’efficacité mortelle du fruit de l’enseignement de Malvayel. Derval en faisait parti. Il avait suivie son enseignement depuis des décennies. Il n’était non seulement un de ses élève, mais le meilleur et son bras droit. Il était le soldat parfait : courage, loyauté, force, agilité, vitesse, concentration, précision, silence, dissimulation… mais hélas tout le monde et lui-même, selon lui, l’avait surestimé...

Trois jours suivants l’établissement de leur campement, l’armée des hommes n’avait fait aucun signe de vie. Ils n’avaient pas même envoyer une seule sentinelle. Derval partie donc éclaireur, la nuit tombée, à la tête d’une petite troupe de 5 loyaux fidèles. Ils traversèrent les boisés couronnant l’entrée de la vallée tel des ombres dans une brume âcre, ne laissant comme signature qu’une brindille brisée et quelques pierres déplacées sous leur marche rapide. Malgré leur vision nocturne extrêmement bien développé, ils ne trouvèrent aucune trace d’homme. Ils s’avancèrent avec précaution dans la vallée, se dissipant dans l’ombre au ras su sol à la moindre intuition. Aucun risque d’être vue ne devait être toléré. Les rayons lunaires percèrent durant quelques secondes les nuages qui les voilaient. Ces quelques secondes suffirent amplement à Derval pour repérer un campement au loin. Ils s’approchèrent au rythme du vent afin d’étouffer le bruit léger de leur pas. Les tentes en peau tannée étaient désertées. Quelques casseroles si et là, des centaines de pas précipités en direction du sud imprégné dans le sol de terre battue mais rien de plus. Les hommes avaient quitté la vallée.

La petite troupe sortie à découvert, s’avançant en travers des tentes. Ils s’avancèrent au centre du campement. Sur une lance plantée dans un tas de cendre, un parchemin y était épinglé. Threnam, le plus jeune membre du groupe, s’avança afin de lire l’inscription. À peine avait-il touché le parchemin qu’il s’enflamma de lui-même dans un bruit assourdissant! L’instant d’après une volée de flèche fendit ciel pour retomber droit sur eux. Ils étaient tombés dans une embuscade! Trois des cinq elfes de la nuit réussirent à se mettre à couvert avant la deuxième salve. Derval ordonna à ses deux comparses de courir vers les boisées afin de se dissimuler dans la nuit pendant qu’il attirerais leur attention d’une façon qu’il ignorait toujours. Les deux fidèles apposèrent une main sur son épaule en guise de remerciement et d’espoir. L’espoir… il en aura besoin plus que tout. Le son de sabots au galop s’intensifiait. On entendait la deuxième salve de flèche siffler dans les airs. Lorsque celle-ci atteignit le sol, Derval entendit au loin un cri de douleur étouffé. Peut-être était-il encore vivant? Il devait absolument faire diversion! Il pris une grande inspiration, empoigna sa dague et un bouclier pour se couvrir la tête, et fondit à toute allure à travers le village. Il entendit des bruits de pas et une voix forte derrière le monticule à l’ouest. Sa diversion fonctionnait. Une trentaine d’archer était à présent au sommet de la colline afin de lui décocher des tirs directs. Derval freina sec son élan, fit volte face et couru en zigzagant parmi les tentes en direction du bataillon d’archers. Des sifflements le frôlaient dans tout les sens, esquivant plusieurs coups mortels. Il réussi à en bloquer plusieurs par son bouclier et certaines furent déviées par son armure. Une douleur aigus lui transperça la jambe gauche… une autre lui déchira le flanc droit… mais il était maintenant parmi eux. Les hommes empestaient la peur à plein nez. Sa dague dansait, traversant la chair, faisant couler le sang à flot. Plus que quatre hommes faisant retraite, tenant leur arc maintenant inutile face à un combattant si agile et fort trop près d’eux. Un rythme régulier s’approcha dans son dos. Derval lança sa dague derrière lui, à la hauteur du visage… un hennissement… une lourde chute… un cri d’homme… un poids écrasant sur tout son corps… des murmures… les ténèbres…


Le calvaire

Lorsqu’il se réveilla, Derval était nu, les mains ligotées à ses pieds et les yeux bandés. Les hommes l’avaient fait prisonnier. Sa jambe le faisait souffrir mais son flanc droit était déjà en train de se cicatriser. Pourtant, chaque respiration était douloureuse. La monture du cavalier avait dû lui briser une côte… ou plus. D’après l’écho des voix et des rires, il se trouvait dans une grotte ou une mine. Le sol était rocailleux et humide. Il embrassa le sol afin d’humecter ses lèvres desséchées. Il était sûrement resté évanoui pendant plusieurs jours. Il tâta le sol du bout de ses doigts à la recherche d’une pierre assez aiguisée pour couper ses liens. Il chercha, se déplaça légèrement vers l’arrière, chercha encore… mais au lieu d’un caillou pointue, il trouva un pied. Une vague électrique parcourra tous ses nerfs. Il suivit la jambe du bout des doigts… la peau était froide et sans vie. Une crevasse de sang séché prenait place dans le bas du dos de la carcasse. Par Shillen faite que ce ne soit pas… malheur… c’était bien l’un des siens. Il ne put reconnaître au toucher son identité mais reconnu les traits du visage familiers d’un elfe noir. La colère prenait désormais la place de la douleur dans son esprit. Sa respiration était plus bruyante maintenant malgré lui et le garde chargé de le surveiller s’en rendit compte. Une voix… deux voix… des rires… des bruits de pas se rapprochant… une poigne ferme le traînant par un pied… un juron envers la race des hommes… un violent coup à la tête…

L’obscurité était partout. Pas une seule lumière, pas un seul son… le calme absolue. Son esprit nageait dans le néant de l’inconscience. Il se sentait si léger malgré les événements précédents. Il ne pouvait se permettre de repos! Il se ressaisit, agrippant un minuscule fil de conscience dans son esprit. Il devait se concentrer afin de faire le point sur la situation. Une partie de l’armée ennemie se prépare à la porte du territoire des elfes noirs. Sa mission avait échoué. Les quatre hommes dont il avait la charge son mort… non… peut-être qu’il en reste un? S’il en reste un, il aurait certainement avertit Malvayel de leur découverte à présent. Oui… ils ont été mis au courant! L’armée des elfes sombres n’attend plus qu’un signal avant d’attaquer! C’est sur!

-CLAC

Un violent pincement au visage.

-CLAC

Un autre.
L’obscurité s’affaiblissait désormais. Une douce pluie d’étoile l’envahissait.

-CLAC

L’obscurité n’était plus. Derval entrouvrit les yeux mais une forte lumière écarlate les referma.

-Réveil toi misérable vermisseau!

Il rouvrit les yeux. Un grand homme se tenait face à lui torse nu. Un feu de forge braisait derrière lui, crachant des vagues de chaleur infernale. Derval était maintenant ligoté sur une chaise dépourvue de toute délicatesse ou ornement. Une simple chaise de bois construite grossièrement. Il testa les liens : ils étaient encore plus serrés qu’auparavant.

-Bon! Maintenant que t’es réveillé, tu ferais mieux de parler sinon tu vas regretter d’être né!

L’homme lui posa une question. Derval le fixait en silence. Il reçu un solide crochet sur la tempe droite. Derval le fixait toujours. Une deuxième question. Un deuxième crochet. Derval restait de marbre et s’efforçait de fixer l’homme droit dans les yeux, ne lui laissant le plaisir de se croire supérieur à lui malgré sa position. L’interrogatoire dura quelques minutes qui semblèrent interminables. Il savait que du sang lui dégoulinait sur le visage, mais il ne silla point. Un autre choc à la tête… de nouveau l’obscurité…

Jour après jour, Derval encaissait poings, bâton de fer, déshydratation et jeûne. L’espoir d’entendre le cor des Aglar diminuait à chaque coup. Il se réveilla un jour avec trois hommes à ses côtés. L’homme au torse nu avait des pansements sanglants sur les jointures. Il était occupé à alimenter le feu de forge. Voyant que Derval était maintenant conscient, un des hommes se posta derrière Derval et l’autre empoigna une chaise et s’assit, tranquillement, devant lui. Son armure d’argent était polie et un étendart royal y était gravé. Il devait être une pièce importante sur l’échiquier. D’une voix sévère mais paisible, il demanda a Derval de lui informer de ce qui attendait les humains de l’autre côté de la vallée. Derval était épuisé. Il lui semblait qu’il était assis sur cette chaise depuis un mois. Où étaient donc les siens? Pourquoi n’étaient-il pas encore venu le chercher? Le commandant soupira. L’homme au torse nu se retourna, souriant de jubilation sadique. Il tenait dans ses mains un glaive chauffé à blanc. Le commandant lui expliqua qu’ils commencerait par la cheville, puis monterais tranquillement jusqu’à sont œil gauche. La montée du glaive s’arrêterait à tout moment s’il désirait répondre à sa question. Qu’attendaient donc les siens? Un mois est amplement suffisant pour lancer une attaque massive! Le garde placé derrière lui le saisit de toute ses forces pour s’assurer que Derval ne puissent tenter quoi que se soit. La pointe du glaive approcha son pied gauche… L’avaient-ils abandonné?

Tant de pensés bousculaient son esprit affamé. Il était meurtri par la fatigue, le désespoir et la douleur. La pointe en fusion se posa sur sa cheville gauche… la douleur brûlante était infernale… il n’avait même plus la force de crier. Le peu d’énergie et de volonté qui lui restait venait de se volatiliser en cendre. C’était comme si un croc de flamme lui transperçait la jambe et l’âme. La lame grimpait tranquillement… très tranquillement. Elle lui dévorait maintenant le mollet. Tout les muscles de son corps lui siphonnaient les quelques miettes d’énergie enfouies en lui pour se crisper et se contracter en un vain effort de fuite. Il sentait les bras du garde trembler sous l’effort. La chaise de bois craquait et ses liens de cuirs couinèrent sous la tension. Mais Derval ne bougea point. Une voix lui ordonnait de répondre; son esprit lui ordonnait de mettre fin à cette souffrance; son corps lui criait à l’aide mais il ne dit rien. Il ne sentait plus sa jambe… il ne ressentait plus rien mis à part le poignard embrasé enfoncé dans sa hanche. Ses yeux se seraient remplis d’eau sous l’effort surhumain de concentration si ce n’était qu’il n’en avait plus. La pointe était maintenant sur son flanc gauche. Rendue à la hauteur de son cœur, l’obscurité revint quelques secondes, mais un violent coup à la mâchoire l’interdit de sombrer dans le néant encore une fois. Les hommes bloquaient toutes issues possibles. Qu’arriverait-il si la lame aboutirait à son œil? S’enfoncerait-elle? Non… ce serait une issue douloureuse mais impossible. Les hommes peuvent s’avérer stupide mais pas autant. Il le maintiendrait en vie le plus longtemps possible, même sans son consentement. Ils recommenceraient certainement le même processus sur son coté droit… ensuite au milieu… puis à l’arrière… recommençant jour après jour… repassant sur les cicatrices des jours précédents… Il restera leur prisonnier jusqu’à son dernier souffle…

Derval cessa de respirer. Le feu brûlant du glaive forgé par les hommes grimpait désormais sur son cou. La poigne d’un démon de flammes et de braises l’étranglait. Récapitulons : La maison d’Aglar a été prévenue de la situation. L’armée noire c’est déplacé à l’entrer de la vallée. Mais pourquoi ne lance-t-elle pas l’assaut? Un piège? Oui c’est sûrement ça! La matronne utilise la même technique que les hommes ont utilisé afin de ce venger! Ils font croire aux hommes que la voie est libre mais une embuscade mortelle les attende. Il serait ainsi facile de traverser la vallée afin de percer par surprise la défense humaine sur Gludio. Oui ce plan ressemble au raisonnement de la matronne. Derval n’aurait qu’à faire croire aux hommes qu’une maigre défense les attend pour engager l’exécution du plan. La pointe incandescente était dangereusement près de son œil. Il hésita. Peut-être était-ce son esprit torturé qui lui faisait croire un dénouement si parfait? Que faire? La chaleur lui asséchait la rétine de son œil gauche.
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 0:26

L’aveu

-Eeerg... aarrcorrd…

Derval avait pris sa décision. Il avait foi en ce plan. La chaleur s’éloigna, laissant place à une douleur vive tout le long de son corps. Le garde desserra l’étreinte, le forgeron enfourna le glaive et le commandant acquiesça en lui posant une main sur l’épaule.

-Bien… je t’écoute.

Le forgeron pris un sceau d’eau sur le sol et en déversa le contenue sur le visage de Derval. Son gosier absorba avec envie le liquide désiré depuis si longtemps. Sa gorge se dénoua et sa voix se fortifia. Il informa le paladin devant lui qu’une défense provisoire était postée à l’entrée de la vallée. Une centaine de soldat tout au plus. La majeure partie des forces de l’armée noire était éloignée dans les terres plus à l’est. L’homme le regarda dans les yeux. Son regard étincelait de puissance. Il remercia Derval de sa coopération et lui dit que s’il lui avait menti, il reviendrait afin de poursuivre la torture. Mais s’il disait la vérité, il serait transférer dans une cellule plus confortable ou l’on lui prodiguerait meilleur soin. Le garde lui banda à nouveau les yeux et un autre l’aida à soulever Derval.

Ils le transportèrent dans sa chaise durant quelques minutes. Il lui sembla qu’ils descendaient plus profondément dans la montagne. L’air devint soudainement pestilentiel. Une forte odeur de putréfaction envie ses canaux nasals. Les hommes laissèrent tombé la chaise au sol. Derval retrouva à nouveau le sol de roc humide depuis si longtemps délaissé. L’odeur était insoutenable. Le cadavre de son semblable devait maintenant être un amas de chair pourris et de vers. Il déplaça son poids d’avant en arrière afin de déplacer la chaise plus loin de l’odeur. Ça fonctionnait. Il s’éloignait peu à peu. Il rencontra soudain un obstacle au sol. Il réussi à pivoter afin de tâter avec ses pied la nature de l’obstacle. C’était moite… froid… ce n’était pas une roche. Une odeur âcre s’en échappait. Elle était légèrement différente de l’autre. Elle sentait moins la chair… Ses pied rencontrèrent quelque chose de soyeux… c’était une chevelure! Son cœur battait à toute allure. Ça ne pouvait pas être le dernier éclaireur… Ça ne devait pas être lui! Ses oreilles? Elles étaient minces et effilées! Des hommes n’auraient jamais fait prisonnier un elfe en ces lieux. Il fallait se rendre à l’évidence qu’il était le seul survivant de l’embuscade… Sa mission était un échec total et il venait de vendre ses frères et sœurs à l’armée humaine… Il était un traître… Un lâche qui avait faillit à sa race… Il était un traître…

-NOOOOOOOOONNNN !!

Des larmes humectaient le tissue puant qui lui cachait la vue. Non des larmes de tristesse mais des larmes de rage et de colère. Une puissance grandissante vociférait en lui! Une rage si intense que son corps entier convulsait. Il n’en voulait pas contre les hommes, ils étaient en temps de guerre après tout, il s’en voulait à lui-même. Oh qu’il s’en voulait. Il ne méritait pas la mort. Il ne méritait que de souffrir éternellement. Les joints de son siège craquèrent à nouveau. Ses liens lui déchirèrent la peau. Ses dents s’enfonçaient dans ses gencives. Son esprit se tordait. Il avait été faible et naïf!

Le désastre

Le temps passa… un jour ou une semaine. Le temps n’avait plus aucune importance. Des bruits de pas résonnèrent sur les mur de pierres. Le chantonnement d’un homme s’approcha. Une autre voix lui dit :

-Hey réveille toi mon vieux! Tu as bien mérité de sortir de se trou à rat! On te ramène chez toi! Ha ha!

Ils le détachèrent de sa chaise, défirent les liens à ses pieds, le prirent chacun par un bras et l’amenèrent à l’extérieur. Derval aurait pu facilement s’enfuir mais il suivi les hommes sans résistance, la tête basse. Il avait souillé son sang. Les hommes avait assiégé sa Maison, avait sûrement massacrer tout ceux qu’il considérait comme sa famille. Et il en était la cause. Il avait supprimer la seul raison qui retenait les hommes : la peur de l’inconnue. Connaissant l’efficacité de ses frères déchus, ils avaient dû tuer chaque éclaireur que la garnison envoyait. Les hommes croyaient la voie infranchissable. Mais Derval les avait convaincu du contraire… il était un traître. Ces mots résonnaient en écho une fois de plus dans sa tête.

Un homme entoura son cou d’une corde rugueuse et attacha l’autre extrémité à une mule. La marche fut longue et pénible. Mais ce n’était qu’une fraction de ce qu’il méritait. La poussière sous ses pieds devint pelouse. Ils étaient dans la plaine du sud. Ses dents se serrèrent. Son esprit guerroyait contre lui-même. Un homme descendit de sa monture afin de dévoiler les yeux de Derval. Il donna une forte tape sur l’épaule de Derval accompagné d’un long rire gras. La vision était cauchemardesque! Quatre foyers de la hauteur d’un homme était allumés à sa droite. Des tentes gisaient au sol. Un ruissellement de sang s’écoulait vers le nord. Quelques rassemblements d’hommes si et là. Certains occupé à festoyer et d’autre à ramasser un butin à travers les corps et les armures. L’armée des hommes comptait au moins mille têtes. Derval en avait la nausée… sa rage se transforma en fardeau. Il était la cause de se carnage! Il avait tué tout ceux qu’il aimait! Il était un traître!


Le poids sur ses épaules s’intensifiait à mesure qu’il traversait le champ de bataille. Ils l’amenèrent dans une vieille grange près des bois. Ils ouvrirent une trappe au sol, le bâillonna et l’enfermèrent dans le caveau. Les hommes avaient établie leur nouveau camp de base. Ils cadenassèrent la trappe et sortirent à l’extérieur. Quelques minutes passèrent. Derval s’était assis sur une balle de foin et réfléchissait. Il savourait ses remords. Ils étaient la seule torture qu’il pouvait se donner. Une porte s’ouvrit à l’étage au dessus de lui. Il entendit une voix familière :

- Les enfant de Shillen vous anéantiront tous jusqu’au dernier!

- Ne dites pas n’importe quoi ma chère. Vous serez soumise à ma volonté que vous le vouliez ou non.



Cette voix forte et mélodieuse! C’était celle de Malvayel! Comment avait-il pu penser qu’elle était tombée. Elle était forte et maniait la lame comme nul autre. La voix masculine était celle du commandant. Il la bâillonna afin d’étouffer les insultes de l’elfe noire. Quelques minutes passèrent… Derval entendit l’armure de l’homme lancée au sol… une chaise poussée contre un mur… une table déplacé… puis les cries étouffé d’une femme… Malvayel…

Les hommes n’avaient-ils donc aucun respect? Le rythme du craquement de la table augmentait en vitesse. La boule de rage qui s’enflammait en lui, le crissement du meuble sur le plancher, les cries de douleur de son idéale à chaque coup…
La haine.
Il puisa toute la puissance possible en lui et la concentra dans ses bras.
Les hommes avaient massacré sa maison! Les liens de cuir couinaient de nouveau.
Ils pillaient désormais ses terres! Les liens lui lacérèrent les poignets.
Ils violaient maintenant sa maîtresse sous son nez! Le nœud glissa et céda son emprise.

Derval fondit sur la trappe! Elle était épaisse et cadenassée. Le rythme sonore était plus près. Il empoigna les rebords de celle-ci effondra de violent coup de pied mais elle encaissa chacun de ses coup. Derval cria de rage! Il était sur le point d’exploser! Les cries s’estompèrent… du mouvement… le son d’une porte qui se referme… Il défit son bâillon et cria le nom de sa maîtresse mais il n’entendit aucune réponse. Il agrippa un tonneau d’orge et se mit à le marteler contre la trappe… mais sans succès. Entendant le vacarme, un autre homme fit son intrusion. Il glissa quelque chose de massif sur la trappe afin d’insonoriser le caveau. Derval était de nouveau plongé dans l’obscurité. Il entendit quelques sons semblant un peu plus lointain. Le rythme recommença… les cries étouffées de Malvayel aussi… Derval mitrailla la seule sortie possible de coups! Il cria, frappa… pleura… il devait endurer ce qu’il avait semer. Les cries saccadés de l’elfe noire durèrent trois jours. Durant trois jours, des hommes venaient chacun leur tour violer la seule raison que Derval avait de vivre. Trois jours… Ensuite, plus rien… le silence, la solitude, le désarrois.


L’acte ultime

La colère et la haine, voilà les seules choses qui composaient son esprit. Il se détestait. Il était dégoûté de lui-même. Il ne voulait qu’étrangler chaque homme vivant sur ce monde. Les torturer, leur faire mal, les voir souffrir comme il a souffert. Il ne méritait pas la mort, c’était une conclusion trop facile. Il moisirait dans se caveau à légumes jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien à manger. Ensuite, il trouverais une façon de sortir afin d’assouvir les dessein qui guidaient son martyre. Il trouva à tâtons des cruches de vin, des sacs de navets et d’oignons. Quelques tonneau d’orge et d’autres objets quelconque. Il trouva aussi ce qui lui sembla être un poignard dans le tiroir d’un buffet remisé. Après inspection au toucher, il s’agissait d’un couteau à beurre puisque le bout était émoussé et présentait seulement quelques dents usées. Il empoigna fermement le manche. Son esprit était en ébullition. Il ne méritait pas la mort! Ce serait la preuve qu’il est un lâche. Il avait décidé de parler… le forgeron avait ravivée sa gorge et sa langue d’eau afin qu’il puisse parler. Il ne méritait pas la mort… mais il ne devrait plus jamais prononcer un seul mot de sa vie!

Peut-être était-il devenu fou, mais il prit une décision. Il promit à haute voit à Shillen que plus jamais il ne prononcerais un seul mot! Il ne fera pas la même erreur deux fois. Il brandit la lame rouillée et se coupa la langue. Ce n’était qu’un vulgaire couteau à beurre édenté, l’opération dura plusieurs minutes. Le mouvement de va et viens traversant sa cher de quelques misérables millimètres à chaque fois. Son sang giclait à flot, la douleur était presque pire que le glaive en fusion… mais sa volonté et sa haine n’en était que plus puissante à chaque fois!

Le début de la rédemption

Les jours et les nuits défilèrent. La lune poursuivait son cycle. Ailleurs sur les terres septentrionales, hommes, elfes, autant les sombres que les étincelants, se mutilaient sans pitié. Les grandes alliances dépensèrent toute leur puissance afin d’amenuiser celle de leur ennemi. Pendant ce temps, un être obscure, autant de l’extérieur que dans son cœur, menait sa propre guerre dans son esprit tourmenté, caché malgré lui dans une vieil grange oubliée. La grande guerre tira à sa fin. Le bras puissant des orcs et l’agilité rusé des drows repoussa leurs ennemies hors des terres conquis. Notre guerrier, désormais muet et mutilé, fut rescapé par un bataillon d’orcs affamés. Ils trouvèrent, debout dans le coin d’un caveau froid et humide, le fantôme d’un elfe noir, selon lui, mort il y a jadis fort longtemps. Ils n’eurent réponse à leurs questions qu’un regard sombre et épuisé. Derval, un drow ayant que trop souffert, dont l’esprit ne demande que repos fort bien mérité… mais dont le cœur réclame justice et vengeance, voulant cracher une rage profonde et meurtrière enfouie au plus profond de lui. Une concentration haineuse ayant fermenté durant de longues et pénibles années, alimenté par des souvenirs et des douleurs qui le hanteront à jamais.

Derval : Un elfe de la nuit ayant connu la gloire et l’honneur, un elfe noir savourant maintenant la cruelle destinée que Shillen lui ait confié.


Dernière édition par le Dim 7 Mai - 8:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 23:19

Tu peu mettre en gras les passages censored ?^^
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeVen 19 Aoû - 2:57

C'est seulement le bout du viole collectif dans la grange ^^

Perso j'trouve vraiment pas qu'il y a matière à censuré... ce ne sont que des mots, ya pas d'image. Et en plus la modification qu'a apporté Cypres change vraiment le sens et l'impact du geste. Entre battre une femme ou la violer en groupe jusqu'à mort mouais Mouenfin... le but était d'adérer au serveur et non de publier mon BG na !
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeVen 19 Aoû - 2:59

Les hommes n’avaient-ils donc aucun respect? Le rythme du craquement de la table augmentait en vitesse. La boule de rage qui s’enflammait en lui, le crissement du meuble sur le plancher, les cries de douleur de son idéale à chaque coup…
La haine.
Il puisa toute la puissance possible en lui et la concentra dans ses bras.
Les hommes avaient massacré sa maison! Les liens de cuir couinaient de nouveau.
Ils pillaient désormais ses terres! Les liens lui lacérèrent les poignets.
Ils violaient maintenant sa maîtresse sous son nez! Le nœud glissa et céda son emprise.

Derval fondit sur la trappe! Elle était épaisse et cadenassée. Le rythme sonore était plus près. Il empoigna les rebords de celle-ci effondra de violent coup de pied mais elle encaissa chacun de ses coup. Derval cria de rage! Il était sur le point d’exploser! Les cries s’estompèrent… du mouvement… le son d’une porte qui se referme… Il défit son bâillon et cria le nom de sa maîtresse mais il n’entendit aucune réponse. Il agrippa un tonneau d’orge et se mit à le marteler contre la trappe… mais sans succès. Entendant le vacarme, un autre homme fit son intrusion. Il glissa quelque chose de massif sur la trappe afin d’insonoriser le caveau. Derval était de nouveau plongé dans l’obscurité. Il entendit quelques sons semblant un peu plus lointain. Le rythme recommença… les cries étouffées de Malvayel aussi… Derval mitrailla la seule sortie possible de coups! Il cria, frappa… pleura… il devait endurer ce qu’il avait semer. Les cries saccadés de l’elfe noire durèrent trois jours. Durant trois jours, des hommes venaient chacun leur tour violer la seule raison que Derval avait de vivre. Trois jours… Ensuite, plus rien… le silence, la solitude, le désarrois.


Après censure:

Les hommes n’avaient-ils donc aucun respect? Le rythme du craquement de la table augmentait en vitesse. La boule de rage qui s’enflammait en lui, le crissement du meuble sur le plancher, les cries de douleur de son idéale à chaque coup…
La haine.
Il puisa toute la puissance possible en lui et la concentra dans ses bras.
Les hommes avaient massacré sa maison! Les liens de cuir couinaient de nouveau.
Ils pillaient désormais ses terres! Les liens lui lacérèrent les poignets.
Ils battaient maintenant sa maîtresse sous son nez! Le nœud glissa et céda son emprise.

Derval fondit sur la trappe! Elle était épaisse et cadenassée. Le rythme sonore était plus près. Il empoigna les rebords de celle-ci effondra de violent coup de pied mais elle encaissa chacun de ses coup. Derval cria de rage! Il était sur le point d’exploser! Les cries s’estompèrent… du mouvement… le son d’une porte qui se referme… Il défit son bâillon et cria le nom de sa maîtresse mais il n’entendit aucune réponse. Il agrippa un tonneau d’orge et se mit à le marteler contre la trappe… mais sans succès. Entendant le vacarme, un autre homme fit son intrusion. Il glissa quelque chose de massif sur la trappe afin d’insonoriser le caveau. Derval était de nouveau plongé dans l’obscurité. Il entendit quelques sons semblant un peu plus lointain. Le rythme recommença… les cries étouffées de Malvayel aussi… Derval mitrailla la seule sortie possible de coups! Il cria, frappa… pleura… il devait endurer ce qu’il avait semer. Les cries saccadés de l’elfe noire durèrent trois jours. Durant trois jours, des hommes venaient chacun leur tour se défouler sur la seule raison que Derval avait de vivre. Trois jours… Ensuite, plus rien… le silence, la solitude, le désarrois.
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeDim 7 Mai - 8:05

OH OUI!!! JE CROYAIS L'AVOIR PERDU À TOUT JAMAIS!!

Merci de ne jamais faire le ménage Chefouille Very Happy

*viens de le relire*
Putin j'crois que je vais le faire laminé ce BG!
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Saylver
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitimeDim 7 Mai - 13:02

......le type heureu de retrouver son bg non-censuré....Pervers vas !!!
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MessageSujet: Re: [BG] Derval   [BG] Derval Icon_minitime

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