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forum du clan des nephilims (clan lineage 2)
 
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 [Bg] Anendel

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Anendel
Bébé Nephilim
Bébé Nephilim
Anendel


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MessageSujet: [Bg] Anendel   [Bg] Anendel Icon_minitimeDim 14 Aoû - 1:56

Prologue

Je vous propose ici l’histoire d’un Elfe ou plutôt d’un Elfe noir que l’on peut voir sous le nom d’Anendel. Dès son très jeune âge ses parents prirent en charge son entraînement et son éducation. Sa mère lui apprenait la lecture et l’écriture et plus tard, quelques art magique dont elle avait le secret. Son père lui s’occupait plutôt de l’entraîner pour qu’il soit fort et résistant. Son père se rendit vite compte qu’Anendel maniait la lame mieux que n’importe quelles autres armes, alors ils s’attardèrent plus à un entraînement de souplesse, d’agilité, de camouflage et d’attaque sournoise. Les deux parents éduquaient l’enfant en un sens, celui de la supériorité des Elfes noirs. Les parents utilisaient grand nombre de procédé pour alimenter la haine d’Anendel face aux autres peuples, avec succès d’ailleurs.

Plusieurs années passèrent et sans réels changements dans la petite routine de la vie d’Anendel. Il n’eu besoin que d’une vie d’homme pour achever son entraînement, il pouvait maintenant facilement baisser la lame de son père, qui était soit dit en passant un très grand guerrier qui connut maintes et maintes guerres.


Hélas la vie paisible d’Anendel fût brusquement interrompu. Un jour, lorsqu’il était partit à la chasse, une horde d’humain avait organisé une attaque contre un poste de garde aux frontières. Les gardes furent exterminés par le groupe, avant que les renforts ne puissent arriver. Les renforts arrivés, ils vinrent à bout de repousser l’attaque. En revenant de la chasse, Anendel vit un groupe des siens se préparant à poursuivre les mercenaires qui les avaient attaqués. Anendel décida alors de se joindre à eux, pour ainsi rendre la monnaie de leurs pièces aux hommes.

Ils les pourchassèrent sans relâche sur plusieurs lieux. Plusieurs combats ont été livrés, mais ils finirent par venir à bout d’exterminer le groupe jusqu’au dernier. Anendel retourna alors fièrement retrouver sa famille au sein du village. À son arrivé il entra dans sa demeure qu’il retrouva vide. Il constata ensuite que le pouvoir avait changé de main, la maison d’Anendel avait été vaincue par une maison plus puissante.

Il ne lui restait plus qu’à quitter ses terres et essayer de retrouver sa famille et peut-être même une maison qui pourrait lui apporter aide et protection. Anendel était là dans les bois ne connaissant rien du monde extérieur. Il commença ainsi sa vie de solitaire disant adieu au siens. Il quitta les terres, où il avait résidence et commença son périple à travers le monde à la recherche de sa destinée. Il n’en crut pas ses yeux… Le monde était si vaste, il n’avait connu que les sous-sols et la forêt où il était né.

Anendel restait le plus discret possible lors de ses approches en ville. Il se nourrissait de ses vols aux marchand et ne restait que très peu longtemps dans la même ville. Il devenait de plus en plus habile pour ce qui est du vol et de l’arnaque, car oui son éducation lui avait donné un grand avantage de dialecte contrairement à la plupart des créatures des environs.

Quelques mois s’écoulèrent sans qu’Anendel ne soit connu nul part. Il continuait son voyage à travers le monde et commençait à attaquer des marchands pour leur soutirer leur or et leurs biens. On entendait crié dans les villes la chasse au voleur sombre, mais c’était peine perdue puisque Anendel ne restait jamais au même endroit.

Il finit par avoir des renseignements sur la présence d’un petit village d’Elfe noir dans les environs de Gludio. Il décida d’aller jeter un œil, car jamais n’a-t-il pu voir un des siens sur son périple.

Sur la route il put rencontrer deux humains. À la vue des deux hommes Anendel se fit discret et alla se cacher dans la forêt, pour mieux suivre les hommes et tenté de regarder s’il n’avait pas quelque chose d’intéressant à voler. Il se retenait de ne pas les vu leur maigre possessions. Il continua de les suivre tout de même puisque l’un d’eux avait une bague intéressante, mais qui ne valait peine. Il se contenta de les suivre intrigué de leur destination.

Après plusieurs heures les deux hommes s’arrêtèrent près d’un campement où déjà trois hommes les attendaient. Ils s’installèrent et discutèrent un moment. Plus tard, un groupe d’une dizaine d’homme firent leur apparition, portant sur leurs dos, des armes et des armures. Les hommes se saluèrent et les nouveaux arrivants commencèrent à distribuer les armes et armures qu’ils avaient emportées aux hommes déjà présents. L’un d’eux se leva et cria :

- À vos armes mes frères, nous allons montrer à ces vermines d’Elfes noirs ce qu’il en coûte de s’attaquer à nous!

Les hommes levèrent leurs armes en l’air et crièrent :

- Pour Aden!

C’est alors qu’Anendel comprit que les hommes avaient envoyé une milice probablement pour des représailles contre le village ou il se rendait. Anendel ne pouvait les laisser faire sans tenter quoi que se soit. Il les suivit jusque dans les profondeurs de la forêt là où il se sentait le plus à l’aise. Il s’empara de sa lame sans aucun son et s’éleva au-dessus d’un arbre comme s’il ne pesait rien. Il sauta alors sur l’homme le plus à l’arrière du groupe et lui tranchât la gorge, s’esquivant aussitôt dans les bois sans que personne n’est eu le temps de rien s’apercevoir. Il s’attaqua alors à celui qui était maintenant le plus reculé lui prenant la bouche et glissant sa lame par l’ouverture pour le bras droit de son armure jusqu’au cœur. Mais l’homme était armé d’une hallebarde qui se fracassa sur une pierre faisant éclater un bruit qui fît réagir toute la compagnie. Ils se retournèrent horrifier de par le cadavre de leur ami sur le sol et intriguer de par la disparition de l’autre. Il se placèrent en position défensive scrutant le moindre mouvement dans la forêt, sans rien voir. On pouvait voir la frayeur dans les yeux de ces hommes. Il se placèrent alors en cercle pour mieux couvrir leurs arrières. Anendel d’un manque de jugement certain, décida de les prendre de front, il se mit à frapper de façon habile et agile sur les armes et bouclier des hommes. Voyant qu’il ne trouvait aucune ouverture il tenta de retourner dans la forêt, mais il reçût un coup de hache rapidement placer dans le bas du dos. Il continua à courir malgré la blessure et soudain, une flèche vint se loger dans son épaule. L’un des hommes avait sorti un petit arc d’en dessous de sa cape. Anendel soufrant terriblement s’efforçait de ne pas s’évanouir et de courir le plus possible. Mais les blessures en vinrent à bout, il perdit connaissance.

Lorsqu’il se réveilla, il était sous des draps. Quelqu’un avait pensé ses plaies. Il regarda autour de lui, il était dans une maison de bois, on pouvait y voir quelques meubles mais aucune présence vivante. Anendel essaya de se levé mais la douleur le retint au lit. Il n’était plus en mesure de bouger, il désespérait à l’idée d’avoir été capturé, il imaginait à quel point sa famille en serait déshonorée. Quelque minute plus tard, une femme Elfe fît son entrée, Anendel ne reconnut pas en elle les traits des Elfes noirs alors il sût aussitôt qu’elle était une Elfe. Elle portait des sauts d’eaux et s’approcha de lui en souriant :

- Bonjour à vous! Comment vous sentez-vous? Vous êtes dans un piètre état.

Elle se mit alors à appliquer une eau qui semblait d’une pureté incroyable sur les blessures d’Anendel et commença à incanter quelques paroles incompréhensibles. Peu à peu, la douleur semblait s’estomper. Anendel n’en comprenaient rien. Il ne trouva qu’à lui répondre :

- Mais que faites-vous là! Je ne vous ai rien demandé! Lâchez-moi!

La femme fît sourde oreille et termina son incantation. Lorsqu’elle eut finit elle le regarda avec un sourire encore plus pur que le premier et finit par dire :

- Je vous ai vu combattre ces hommes, vous êtes très courageux, mais que vous avaient-ils donc fait?

Anendel la regarda alors d’un air enragé et d’écria :

- Quoi!? Vous avez tout vu et vous n’avez rien fait! Ces hommes… ils voulaient attaquer un village Elfe! Mes frères! Mes amis! Mais bien sur, mon père disait vrai, vous n’êtes que des lâches, vous avez peurs des hommes depuis qu’ils vous ont assiégé. Sinon vous seriez venu me prêter main forte.

La jeune femme se contenta de sourire face à l’agitation d’Anendel et répondit :

- Vos querelles ne me regardent en aucun point. Maintenant reposez-vous et vous irez mieux dans quelques heures.

C’est alors qu’Anendel, indigner par ce qu’il vient d’entendre, rassemble tout son énergie et se leva péniblement de son lit. Sans même remercier ou regarder la femme, il gagna la porte de la cabane. Avant de partir il cria :

- Je vous amènerai les cadavres du village qu’ils attaquaient, peut-être sourirai-vous moins!

Il s’en alla alors d’un élan de rage dans la forêt. Il essaya de retrouver les chemins qu’ils avaient emprunté la nuit dernière dans l’espoir de retrouver des survivants de l’attaque. Il trouva alors le léger chemin qu’ils avaient suivit et retrouva les traces de leur combat. Il se précipita donc dans la direction ou les hommes allaient, d’une rapidité incroyable, Malgré les blessures qui le faisaient encore souffrir. Il finit par arriver enfin au village, il semblait intact, aucun combat ne semblait avoir eu lieu. Anendel se dirigea vers la première demeure qu’il rencontra et y entra. Deux Elfes noirs qui préparait leur repas, avec à leur pied un gros ours mort, le regardèrent alors d’un air intrigué et finirent par lui demander :

- Mais que venez-vous donc faire ici? Vous n’êtes pas chez vous ici… Sortez de ma demeure!

- Toutes mes excuses, j’ai poursuivit une milice d’homme qui se dirigeaient vers ce village hier… Ils venaient vous attaquer…

L’un des Elfes noirs le regarda et sourit :

- Des humains? Ici? Vous me faites bien rire mon enfant, jamais ils n’oseront passer ces frontières.

- Mais puisque je vous dis que je les ai vue! Je les ai même combattus! Tenez regardez mes blessures! *Relève son chandail pour montrer les plaies, semblant relativement fraîches, sur son corps*

- Ma parole, combien étaient-ils?

- Environ quinze, mais j’ai réussi à en abattre deux.

- Mais vous êtes fou ma parole, vous attaquer à une si grande milice… seul.

- Sachez qu’aucun supplice ne serait plus grand pour moi que de retrouver des frères anéantis par ces monstres. Sur ce je vous quitte, je n’ai plus rien à faire ici.

Sur ces paroles il quitta la maison et le village. Il retourna à l’endroit du champ de bataille. Rendu là il regarda les traces sur le sol, en effet les humains avaient rebroussé chemin. Mais pour quelle raison? Ont-ils eu peur? Serait-ce cette Elfe? Il tenta de retrouver l’endroit de la cabane de l’Elfe pour avoir réponse à ses questions, mais en vain, il ne la retrouva pas, comme si elle c’était volatilisée. L’esprit d’Anendel était confus peut-être les Elfes n’étaient peut-être pas les mêmes que la définition de son père en avait fait. Bien qu’il réfléchissait, sa rage contre les humains n’en était pas moins adoucie. Il n’avait maintenant en but que de détruire les humains jusqu’aux derniers et de découvrir la vérité sur les Elfes.
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Anendel
Bébé Nephilim
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MessageSujet: Re: [Bg] Anendel   [Bg] Anendel Icon_minitimeDim 14 Aoû - 1:57

Chapitre 1

Toujours debout à l’endroit ou il était sur de la présence de la cabane, il sentit ses blessures le faire souffrir de plus en plus. Les plaies s’étaient réouvertes due à l’agitation d’Anendel. Lentement il repris le chemin du village d’Elfe noir, la main à son épaule. Il se rendit difficilement aux frontière du village où il pu voir une femme Elfe noir au loin. Voyant l’homme blessé s’approcher d'elle se dépêcha d’aller lui porter main forte. Elle le mena dans une grotte ou était aménagé un lit de feuille et des peaux d’animaux sur le sol, c’était sa demeure. Elle l’installa sur le lit et pensa ses blessures, pour ensuite le laisser se reposer.

Elle se nommait Avaya, une jeune Elfe noir vivant seul dans sa petite grotte depuis déjà quelques années. Elle avait environ le même âge qu’Anendel et n’était jamais sortit de son village. Elle n’avait jamais songé voyager avant de rencontrer Anendel.

Anendel passa 2 jours au lit avant de se remettre complètement de ses blessures, il discuta de long moment avec Avaya, de ce qu’il avait vu et vécu. La jeune femme semblait admiré les longs récits d’Anendel. Étrangement Anendel ne se sentait aucunement soumis à l’autorité de la jeune femme contrairement aux autres femmes Elfes noirs qu’il a côtoyés, elle semblait même lui voué une admiration. Il resta quelques jours au sein du village et rencontra nombre des siens. Mais il se lassa rapidement de rester au village, après avoir connu ce qu’est le monde.

Anendel décida de retourner sur la route. Avant de partir, il demanda à Avaya de l’accompagner si elle le voulait bien. La réponse fut positive, elle était envieuse des aventures d’Anendel alors elle ne perdit pas sa chance de partir avec lui.

Sur la route, les deux Elfes rencontrèrent un commerçant semblant porter des vivres vers une ville non lui de la. Anendel voyant une occasion d’apprendre à Avaya comment ils devaient se nourrirent se retourna alors vers elle pour se rendre compte qu’elle avait son arc en main et visait l’homme sur la route. Une fraction de seconde suffit pour qu’elle fasse glisser dans le vent une flèche qui alla se loger dans la tête du pauvre homme. Surpris de voir qu’Avaya semblait très bien se débrouiller, il se contenta de lui sourire pour ensuite aller dépouiller le cadavre et les vivres que l’homme avait.

Les deux congénères se rendirent à Gludio quelques heures plus tard, où ils firent la connaissance d’un nain que l’on nommait Papy. Il était chef de la milice de Gludio, il s’occupait de faire régner l’ordre dans la ville. Il leur expliqua qu’il cherchait désespérément des gens pour intégrer sa milice. Anendel et Avaya se regardèrent avec un sourire moqueur et Anendel discuta de cette milice avec Papy pendant quelques temps. Le nain finit par lui dire que la milice avait le contrôle total de la ville et que les miliciens étaient équipés par la comtesse de Gludio. Voyant là une grande opportunité, Anendel alla discuter plus loin avec Avaya :

- Allez Avaya, nous devrions nous enrôler! Ce stupide nain il est seul, nous n’aurons qu’à le tuer et nous aurons le contrôle de toute la ville!

- Oui vous avez raison! Et en plus nous serons équipés à leur frais *sourit*

Ils étaient d’accord et retournèrent voir le nain. Le nain tout heureux d’avoir des gens dans sa milice s’empressa de leur donner une avance sur salaire. Quelques jours plus tard, leurs équipements étaient arrivés à Gludio. Jamais ils n’avaient vu d’équipements d’une telle qualité, forgé par les meilleurs forgerons de la ville. Anendel et Avaya s’empressèrent d’enfiler leurs nouveaux équipements en riant.

Deux jours exactement passèrent lorsque Papy dit aux deux Elfes qu’il s’en allait pour quelques mois et qu’il laissait la ville entre leurs mains. Anendel acquiesça avec un sourire. Voyant le nain s’en aller, il le suivit discrètement. Lorsqu’il fut fort loin de la ville il l’attaqua sournoisement ouvrant la gorge du nain qui n’avait hélas rien vu venir. Anendel se dépêcha de transporter le corps au cœur de la forêt, ainsi un animal pourrait venir le manger.

Il retourna alors à la ville avec tout ses idées machiavéliques en tête. Il était maintenant roi et maître de la circulation à Gludio. Ils faisaient leurs lois prenant d’énormes taxes aux marchands et passants. Ils étaient connus de tous, mais personne ne connaissait vraiment leurs noms.

Quelques jours passèrent sans problème, ils géraient la ville comme bon leur semblait et leurs coffres se remplissaient de plus en plus. Jusqu’à ce qu’ils firent la rencontre d’un Orc nommé Kyric, qui était très agité dans la ville. Il refusa de baisser son arme, alors Anendel et Avaya lui sautèrent dessus et lui brisèrent le bras et le jetèrent hors de la ville. Plus tard ils entendirent dire que cet Orc était le chef des siens, que les deux Elfes risquaient de graves ennuis. Anendel fût alors déçu de l’avoir laissé partir en vie.

Plusieurs semaines passèrent et rien ne changeait vraiment, la routine commençait à les blaser. Anendel faisait sa ronde comme à tous les jours jusqu’à ce qu’il vit l’Orc Kyric seul assis contre le mur d’une maison fumant son calumet. Était-il si stupide? Souhaitait-il se venger? Plusieurs questions passèrent par la tête d’Anendel. Il décida alors d’aller à la rencontre de l’Orc. Sans salutation Anendel frappa sur le calumet de l’Orc, qui alla se fracasser contre la pierre. Anendel s’empressa de mettre le pied sur la gorge de l’Orc et posa sa lame sur sa figure. Il s’écria :

- Que viens-tu faire dans ma ville!?

- Hrumm! laisse-moi tranquille! heu! Sale chien d’elfe!

- Comment ose-tu te représenté en ces lieux!

- Mais heu! J'ai rien à te dire à toi! *Crache sur l’Elfe Noir*

- Sale vermine! Tu vas souffrire! *Indigné par le geste de l’Orc*

Anendel leva alors sa lame au-dessus de sa tête et vint pour asséner un coup fatal à l’Orc, quand soudain la main d’Avaya vient freiner son élan.

- Mais pourquoi ne me laissez-vous pas tuer cette vermine!?

- Ne le tuez pas! Pas sur la place publique voyons!

Anendel réfléchit un peu et s’empressa de ligoter l’Orc. Il l’enferma dans une cellule de la prison de Gludio. Il discuta avec Avaya de ce qu’ils allaient faire de lui. Il décidèrent de faire pendre l’Orc en manipulant la comtesse pour que l’Orc serve d’exemple à tous ceux qui voudraient se monter contre la milice, c’est là qu’il aperçu la pipe cassée de l’Orc sur le sol, il s’empressa de la ramasser et de la mettre dans son sac. Mais les choses ne tournèrent pas comme prévu à l’arrivé de la comtesse, elle voulu rencontrer l’Orc avant son exécution. Elle discuta alors avec l’Orc qui lui dit qu’il était le présent chef de la tribu des Orcs. La comtesse n’était pas sûr de l’identité de l’Orc, alors elle proposa à Anendel et Avaya d’aller chez les Orcs à savoir si leur présent dirigeant avait disparu.

Anendel et Avaya prirent alors la route vers la cité des Orcs, laissant derrière eux la ville à la comtesse et ses gardes. Arrivé à la cité ils tombèrent nez à nez avec un garde, le garde exigeait que les deux Elfes soient attachés s’ils voulaient rencontrer le représentant du clan. Après de grandes discutions Anendel se laissa attacher les mains par l’Orc. Voyant l’Orc attacher Anendel, Avaya fit un geste discret et cassa le bout d’une flèche de son carquois et la glissa entre elle et ses jambières en bronze forgé. Elle se fit a son tour attacher les mains derrière le dos. Le garde les mena dans une grande pièce et les jeta au pied d’un trône. Quelques minutes plus tard, un Orc se présenta dans la pièce avec à ses côtés une femme Orc :

- Rahhh! Que faites-vous ici!?

- Nous sommes ici pour vous faire part d’un incident qui vous concerne! Votre chef n’est-il point présent!?

- Grrr! C'est moi le chef quand Kyric est pas la!

- Et bien nous croyons que votre chef à été enlevé par des humains… nous avons une troupe d’humain porter un Orc fort bien vêtu, il semblait très mal en point.

- Quoi!? HAHAHAH! Pourquoi je devrais te croire!? HAHAHAHAHA

- Alors dites à votre garde de venir prendre le calumet dans mon sac! Mes hommes l’ont trouvé sur le sol après le passage des hommes.

Le garde s’approcha et fouilla le sac sortant le calumet de Kyric. L’Orc assis sur le trône empoigna alors l’objet brisé.

- Snif *Renifle le calumet* ARRHHHHH! C'est bien le calumet de Kyric! Où tu l'as trouvé!? ARGGGGHHH.

- C’est bien ce que je craignais… Les hommes se dirigeaient vers Aden, ils semblent l’avoir enfermé dans leur plus grande forteresse…

- Sales humains! RAHHHHHH! Je vais les tuer! Toi garde! Je veux que tu déshabille ces deux là et que tu les jette hors d'ici!

C’est alors qu’Avaya tira discrètement le bout de la flèche qu’elle avait finement placé dans ses jambières et coupa les liens qui la retenaient. Elle s’empressa de couper ceux d’Anendel avant qu’ils se sauvent, hors de la ville, pourchassés par une dizaine d’Orc.

Ils reprirent alors le chemin de Gludio le sourire aux lèvres, se moquant de la stupidité des Orcs et de la facilité qu’ils ont eu à les manipuler.

Arrivé à Gludio, ils rencontrèrent aussitôt la comtesse qui les attendait avec impatience.

- Alors quelles sont les nouvelles!?

- Cet Orc nous a mentis! Il n’est pas le chef de sa tribu, c’est un imposteur!

- Quoi!? On ne se moque pas de moi impunément! Il sera brûlé vif à même sa cellule!

- Bien comtesse! Nous suivrons vos ordres à la lettres!

Anendel échappa un rire machiavélique lorsque la comtesse quitta la ville. Il s’empressa d’aller chercher du bois et de remplir la cellule de l’Orc mal nourrit. Anendel s’empressa de mettre le feu au bois. On pouvait entendre les hurlements de l’Orc qui souffrait dévoré par les flammes. Le feu dura plus de trois heures, suite à cela ils firent le ménage des cendres de l’Orc et les jetèrent à la rivière.

Ils avaient tous deux réussi à provoquer la guerre entre les orcs et les humains. Ils quittèrent la ville avant que la supercherie ne puisse être découverte et retournèrent au village d’Avaya. La guerre fit rage entre les hommes et les Orcs, plus de deux ans elle dura. Les deux races s’entretuaient et s’affaiblissaient énormément.

Lorsqu’on croyait la guerre terminée, Anendel refit son apparition avec une armée d’Elfes Noirs qu’il avait réussi à rassembler à ses ordres. Croyant Aden presque sans défense, il mena ses armées jusqu’à la grande ville, pour l’assiégé. Mais des monstres mécaniques les accueillirent. Les humains avaient appelé les nains en renforts, l’armé d’Anendel ne pu rien contre les deux races réunies. Ils moururent par centaines, les terres d’Aden étaient parsemées de corps d’Elfes Noirs.

Anendel fut capturé et embarqué sur un bateau. Il fut mené dans un trou noir ou il a été nourrit une fois par deux jours. Il resta ainsi plusieurs dizaines d’années. Mais un jour il y eu rébellions chez les hommes et lorsque Anendel allait recevoir sa nourriture, la sombre porte s’entrouvrit et puis on entendit le son d’un homme s’effondrer sur le sol. Anendel poussa difficilement la porte en pierre. Il n’avait que la peau sur les os, il était nu rampant sur le sol. Il sauta sur le plat qui allait lui être servit sans même se soucier de l’homme qui avait une flèche dans le dos à côté de lui. Il mangea tout les plats réservés aux autres prisonniers. Il eut peine à se relever, il faisait toujours noir mais jamais aussi noir que dans son trou.

Anendel commença à marcher lentement, à peine capable de supporter son propre corps. Il se dirigea vers une grande porte de bois qui était entrouverte. En ouvrant la porte il vit des escaliers en spirale parsemée de corps d’homme. Anendel eu du mal à descendre le long des cadavres, il semblait y avoir des corps de nobles et de paysans. Arrivé au bas il se retrouva devant une grande porte ouverte, d’où on pouvait voir la lumière du jour. Il sortit complètement aveuglé par la lumière du jour. Peu à peu il commença à voir au à ses pieds une plage d’hommes morts sur un terrain plat.

Des elfes noirs regardaient, depuis le bois, le combat qui se déroulait près de la tour ou était enfermé Anendel. Ils virent alors Anendel marché hors de la tour aveuglé par le soleil. Ils s’empressèrent alors d’aller le récupérer avant qu’il ne lui arrive quelque chose. Il s’empressèrent de l’emmener au village Elfe Noir le plus proche. Ils le regardaient intrigué, Anendel n’avait toujours pas parlé.

Arrivé au village ils lui donnèrent de l’eau. Il s’empressa de tout boire. L’un des Elfes se risqua alors :

- Mais que faisiez-vous donc là!?

Anendel ne prêta même pas attention à la question et continua de boire.

- Vous ne pouvez même pas me dire votre nom!?

Anendel releva la tête rapidement et posa la pierre taillé qui contenait son eau.

- A… Anen… *tousse* Anendel… mon no… nom est Anendel!

Le plus âgé des Elfes Noirs présents se releva rapidement surpris de la réponse.

- Mais non! C’est impossible! Anendel… Il est mort, il y a de cela 102 ans! Lors de la grande guerre! Cessez de dire n’importe quoi!

Anendel regarda l’homme dans les yeux, se leva et se rendit lentement vers la sortie de la caverne. Voyant la forêt il sentit sa force lui revenir. Il cria alors : « JE SUIS ANENDEL! » avant de s’enfoncer dans les bois.

Chapitre 2

<À suivre>
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