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 [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé)

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Perceval
Bébé Nephilim
Bébé Nephilim
Perceval


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[BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé) Empty
MessageSujet: [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé)   [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé) Icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:41

…. Mon histoire est différente, car je ne suis pas originaire de ce Royaume….


….J’ai traversé le grand océan par l’Ouest….

…. Je ne suis pas marin et tout ce que je peux dire,
C’est que mon continent se trouve quelque part au loin….


…. De l’autre côté….

Je ne sais, par quel étrange événement, je me retrouve ici… Où, plutôt… Il serait plus juste de dire, que je ne l’ai pas compris exactement …

… Ca y est, les souvenirs commencent à affluer dans mon esprit. C’est ce que m’avait expliqué Radagast, devant un mausolée de nacre et d’argent. Mais … ! !Quand était-ce déjà ? Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps…

Je le vois se diriger vers un monticule où poussaient des blanches fleurs de Lys et le soleil couchant les pailletait d’or.

Il s’immobilisa, en croisant ses bras dans les manches de sa robe… Sa longue et vielle barbe grise dissimula ses mains et de toute sa hauteur me fît signe d’approché. J’entrevit à ses pieds, une pierre noire qui me stupéfia de sa clarté. Ni les vents, ni les intempéries n’avaient altéré cette vision, un sentiment, intense de sérénité, de bonté et d’apaisement m’envahit… Mais il y avait autre chose… Qui n’avait pas sa place, dans un tel lieux… L’amertume… Une vague tristesse était présente dans cet endroit angélique.
- Serait- ce donc là une tombe ? Mais qui gît là ? Quel homme fameux du temps jadis ?
- N’as- tu pas lu les inscriptions ? Dit le magicien.
- Je les ai lues, dis- je… Et pour cela même que je ne les comprends pas… C’est de l’elfique.
Il m’examina sérieusement et ses sourcils prirent une forme austère. Il s’apprêta à me répondre quelque chose… Mais il s’en dispensa. Son regard changea d’apparence et sa sagesse, qui lui était bien propre illumina son visage de compréhension.

- Voilà quelque chose dont il faut remédier… Cela veut dire en parler commun, ceci est une tombe et le tertre funéraire de Sinople le fidèle. Grand protecteur et gardien de la royauté des hommes, sous la garde des dieux tant que perdura le Royaume ; et que ce lieux soit sacré et que nul ne le profane ! Que nul homme ne trouble son silence et sa paix, à moins qu’il soit héritier de Sinople !
Il s’interrompit et d’un geste irréel fît apparaître son bourdon de mage. Il s’appuya dessus, les mains jointes…
- C’est pour cela, que tu as ressenti cette aura de majesté tout à l’heure. Elle environne la colline et les bois aux alentours…
Une brise douce et rafraîchissante se manifesta spontanément, relevant ainsi les parfums et les senteurs de la flore locale. Des feuilles et des pétales de fleurs séchées virevoltaient à la ronde près de nous en ballet de lumière.

Je me sentais bien, comme si je retrouvais en moi… Une impression… Une sensation personnelle, que j’ai connu, qui est en moi…
Le vieil ami, qui devait être aussi un peu devin, coupa net ma rêverie pour faire appel, plus à ma mémoire.
- Te souviens- tu de ta mère ?
Il n'y a pas à dire. Les magiciens sont vraiment des êtres surprenants, ils savent vraiment si prendre avec quelqu’un…
- Ma mère… ( Je restais un moment silencieux, regroupant les quelques souvenirs) … Je ne l’ai pas connu, quand elle est morte j’étais tout jeune… Tout ce dont je me souviens, c’est qu’elle était très belle et estimé de tous…… Mon père ne m’en parlé pas… Il ne m’a jamais parlé…
- Humm !… ( l’érudit m’observait toujours et m’accorda du temps pour développer ma suite). Est ce qu’il faut sentir un reproche ?…
- … Un regret. Mais que faire maintenant, il a disparu depuis des années…( Dis- je mélancoliquement ). C’est le jour, où il m’a fait entrer à la guilde que j’ai compris… Qu’il allait partir pour de bon.
Le magicien me sourit, toujours avec son air énigmatique, mais je savais que c’était sincère.
- Et que t’a t' il dit de plus ?…
- Je me souviens, c’était étrange, c’est la seule fois ou je l’ai vu si proche avec moi… La seule fois, que ses rares paroles, étaient suave et agréable… J’avais quatorze ans et ne comprenait son ‘ comportement ’. Il me remit cette épée et cet écu…
( des larmes et des sanglots commençaient à m’envahir ). Pardon père… lui disais- je. Je sais que tu ne m’as pas appris ça et que tu m’as élevé pour que je sois grand et fort comme toi… Je vais me ressaisir…
Et à ce moment là… Je m’en souviendrais toute ma vie… Il s’est agenouillé devant moi et il à dit : << c’est la première fois de ton enfance que je te vois pleurer… Ton apprentissage est terminé… Maintenant, tu vas peaufiner tes capacités et développer ton expérience ici à la guilde>>. Il m’attacha le bouclier dans le dos, tira sur la courroie :<< ces armes, je te les remets, car comme je te l’ai dit autrefois …Il arrivera un jour ou tu seras digne de les porter… N’oublie jamais ce que tu as appris et ne t’en fait pas pour les larmes car elles ne sont pas un mal>>…Il me serra dans ses bras… Monta sur son destrier et remis sa capuche. J’aurai bien voulu qu’il me dise encore quelque chose, mais il n’en fut rien. Je ne distinguai plus son visage sous sa cagoule. Il s’en alla au galop et je sus dès ce jour que…

Radagast m’extirpa soudainement de mes mémoires…

- Que c’était la fin de ton enfance. Et voilà, pourquoi tu lui ressemble temps, comme ton père, le feu dans ton âme brûle avec constance et il est persévérant.
Dubitativement, je méditais ces paroles et me tournant vers lui.
- Vous connaissiez mon père ?
- Bien sûr que je le connaissais, c’est moi qui l’ai formé.
Tout se chamboulait dans ma tête, me rappelant brusquement l’endroit ou nous étions.
- Mais pourquoi m’interroger, moi et ici dans ce lieu ?
Cette naïveté, je m’en aperçois maintenant, était touchante, ce qui déclencha chez le magicien un brouhaha comique, sa voie était profonde et gutturale, mais son rire surprenait, un rire chaud et ample qui allait cascadant, incitant tous ceux qui l’entendaient, à rire de concert et par pure joyeuseté, sans ombre de malice ou de mépris.

…Une nuée m’enveloppa, m’enivra et me fît basculer dans l’inconscience…

… Il me semblait être passé par une haute fenêtre donnant sur un monde évanoui…

LE GAMBIT MANQUE DU MAGICIEN

…Je viens et je vis en suspens, de votre temps. Je ne fais pas parti de votre monde matériel… Les ténèbres m’entourent et je m’égare hors de la pensée et du temps. Les étoiles tournent au-dessus de moi et chaque jour est aussi long qu’une existence sur la terre… Il semble que le temps ne s’écoule pas, ici, il existe tout simplement. Nous sommes en dehors du cercle du monde…

- Radagast ? C’est vous ?…
Je me trouvais derrière une énorme porte ovale et le grincements de ses gongs étaient comme le pire des fracas…
- Par ici…
Cette réponse retenti en écho tout autour de moi. Peu après je le trouva assis dans l’obscurité, plongé dans ses pensées devant une somptueuse cheminée. Je m’approcha à sa hauteur, il marmonnait dans sa barbe comme tout bon magicien qui se respecte. Puis d’un ton calme :
- Ton père, ne te l’as jamais dit mais, son vrai nom et Luther. Il me fût confié lorsqu’il était tout jeune. Il vient d’une autre terre. Cette terre est une île, du nom de ‘talking Island’ dans l’immense Royaume d’Althéa. A l’extrême orient du monde ( il prit une longue respiration puis continua )… J’ignore ce qu’il est advenu de lui et mes pouvoirs de clairvoyance sont bien délimités, je ne peux voir au-delà des frontières qui m’ont été attribués. On a longuement parlé à ta naissance et en grand ami que nous étions il m’a chargé de m’occuper de toi pendant un temps, après qu’il t’ai enseigné ce qu’il savait et ton passage à la guilde des héros.

Ses yeux bleus, étaient à présent gris et froids et cependant, je voyais quelque chose de triste dans son regard, une expression que je connaissais que trop et dont je redoutais la signification… Plus tard…

Mais bon… ( me dit- il en se relevant ), ici nous avons tout notre temps pour en savoir plus, sur le pourquoi et le comment des choses… Un crissement strident, se fît entendre, suivi d’un tintamarre d’objets, de bibelots et de récipients qui provoqua un bruit assourdissant derrière nous. Un hibou à moitié galeux, dégringola et s’affala de tout son long au milieu des encriers et des manuscrits.

- Ha ! Ben te voilà enfin, Kaliosto, toujours partant pour faire des entrés fracassantes, hein ! ! Tu devrais faire attention, c’est plus de ton âge tout ça… Radagast se dirigea vers le vieux volatile pour lui prendre une clé qui était attaché autour de son cou.
- … Euh ! Ca va, il n’a rien ? ( étant un peu dans la confusion )…
- Non, non ? Ne t’inquiète pas. ( en riant chaleureusement et je me joignit à lui ). Viens, suis moi…
- Où allons nous ?
- A ma bibliothèque personnel. Il est temps pour toi Perceval, fils de Luther, d’apprendre les rudiments des êtres de lumières. Nos aînés les Elfes…

Une durée inexplicable au côté de ce grand savant, m’enrichis intérieurement de sympathie et d’admiration à l’égard de c’est être hors du commun, il m’apprit l’étymologie des peuples, en passant par l’unique et mystérieux pouvoir des elfes, l’art et le savoir-faire des nains et l’alliance avec les hommes jusqu’à l’invasion des orcs et leur avènements dans notre Royaume…

- Seigneur Radagast !… Pourquoi mon père à refusé d’être roi ? Et pourquoi m’avoir amené devant le sépulcre de mes aïeux…
Le magicien, dans sa méditation se renversa de surprise.
- Ah ! Mais ça y est ! Nous y voilà… A la bonne heure… Ouuu, mais tu apprends vite… Cela me plaît ! ! !Ce qui veut dire que ton séjour avec moi, touche à sa fin. Tu me surprends, je pensais que se serais plus long ! Et…

Je l’interrompis dans son élan. Ma détermination était faite, j’avais fait mon choix…
- excusez moi, Maître… Je ne sais quel plan vous avez prévu, en entretien avec mon père… Pour l’avenir que vous voudriez bien que je suive, à restaurer le sang royal pour faire renaître la terre dans le cœur des hommes… Je ne peu faire cela… Je vais chercher mon père, ramené moi en terre du milieu…

C’est la première fois que je vis Radagast, dans un tel trouble, provoqué par ma part… Il paraissait, si anxieux, si embêtait et en même temps si fatiguait dans son esprit… Et je me mis à pensée que même si, je prenais un tout autre chemin de celui qu’il avait, si grandement envisagé avec ardeur et par l’appui de mon père, pour reprendre le règne aux intendants du Royaume. J’avais un amour et une éternelle gratitude envers lui… Et quoi que je fasse, il sera toujours mon mentor… Mon ami…

Ses yeux animaient une ardeur chaude et il me sourit… Je sus qu’il venait de lire dans mes pensées… Je lui rendis mon sourire affectif.

- … Bon… Tu as raison… Tu dois agir, selon ta propre conscience. Je te félicite… Tu es prêt… Moi je n’ai plus rien à t’apprendre. Tu as un atout en toi, que très peu d’êtres possède. Il y a énormément en toi, qu’il n’apparaît à l’œil… Et ceux, qui ne se méfieront pas, ne comprendront pas ce qui leur arrive ( il laissa un court silence et rajouta )… Il faut que je te dise… Ton père est parti, en choisissant le voyage de l’éternel errant, car il est accablé par le malheur et le chagrin, sa culpabilité à eu raison de lui.
- Que voulez- vous dire ? Dis- je un peu apeuré.
Il se retourna brusquement et d’un air triste et désolé.
- Il est responsable de la mort de ta mère, l’ancienne rêne Mylèna… Je ne peux t’en dire plus…

J’étais confus et bouleverser, touché par tant d’incompréhension et de mystère. Mon mutisme me paralysait tellement, Radagast suivi.

- Tout ceci c’est passé il y a fort longtemps et dans de drôle de circonstance. Luther n’est pas en quête de pardon (il s’arrêta encore)… J’ai peur pour lui… (il me regarda)… Comme j’ai peur pour toi, car il t’a transmis son pouvoir. C’est pour ça, qu’il te faudra être prudent, parce qu’un jour et c’est ton destin, il te faudra choisir entre le bien et le mal…
Le feu crépité et il était l’heure de partir… Je le regardais avec toute mon estime…

- Rien de plus… Encore une énigme… Soit… Merci pour tout, maître Radagast, je m’en vais honorer mes ancêtres, ma mère et Sinople le grand, mon aïeul. Un cercle de lumière jailli des mains du sorcier et me propulsa dans le néant…

La dernière chose que j’entendis était la voix de mon vieux maître : Va- t’en, protégé par des mots de garde et de gouverne mon jeune ami…
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Perceval
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MessageSujet: Re: [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé)   [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé) Icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:42

Dans mon royaume, les Elfes vivent leurs derniers jours et leur soleil est à son crépuscule : glorieux, et à ma grande tristesse, rouge sang et mourant… Pour moi, la race Elfe demeure un mystère fascinant, pour certain, complexe et dangereux…
Maintes fois mon esprit duelliste à le dessus envers les individus qui se réjouissent quand les Elfes ne seront plus et ils disent que tout ce qui restera appartiendra alors aux humains… C’est dans de tel moment, que j’ai honte d’être de la race des hommes…

Le plus grand ordre des Elfes, sont les Hauts- Elfes où Elfes blanc. Ils connurent quelques anicroches dans leur évolution et par la suite plusieurs de leur membre préférèrent vivre en autarcie dans des bois touffus, qu’ils appelèrent ( bosquet sacré ). Tel étaient la destiné des Elfes sylvains. Mon mentor m’a grandement parlé de ces peuples ancien, rare et magique. Mais il me dit aussi, qu’il existait un autre genre d’Elfe. Et que lui- même, ainsi que ses supérieurs de l’ordre des érudits ne savait pas exactement, s’il s’agissait de la même origine où, un tout autre genre d’Elfe. On parle d’un troisième type d’Elfes, encore plus sinistre que les deux autres. Radagast disait que d’après ses recherches approfondies à ce sujet, qu’au commencement, ils arrivèrent au- delà des mers, vêtus de noir, pour apporter la mort à toutes les zones côtières par le feu et l’acier.

_ Aucun des mes confrères, auxquels j’ai parlé ne connaît leur véritable origine. Peut-être vivaient- ils en mer, ou sur quelque autre terre orientale, au- delà des royaumes connus ( me disait le magicien pensif ).

En résumé, les seigneurs Elfiques parlent peu de ces protagonistes de l’ombre, mais nous conseillent de les abattre sans pitié. Mais nous vivons, depuis quelque temps déjà, d’étranges jours… L’éternelle rivalité entre le bien et le mal n’a plus la même signification… On peut trouver, tout aussi paradoxalement soit- il, un noble cœur, valeureux, qui s’en remet à sa propre sagesse dans la voie du mal et l’illustre personnage du bien qui se perd dans sa quête à causes des ennuis qui le suivent, comme les pires corbeaux de malheur.

On appellent ces Elfes habillés de noir, les Elfes Noirs et les Elfes mentionnent vaguement une ancienne guerre civile et que les deux races finirent par se retirer dans leurs pays après moult siècles de conflit haineux. On dit que plus de mille ans auparavant, ces Elfes Noirs auraient massacrés et mis à sac les différents sanctuaires des Elfes des bois, avant de rasés complètement les lieux sacrés, ils auraient emporter des milliers de prisonniers pour les réduire en esclavage.
C’est comme ceci, que l’avènement de leur nation, appelé : Ombre Terre. N’acquit dans le monde… Dans les viscères de la terre, des cités s’élevèrent en de colossale forteresse. Qu’ils soient, anciens frères où cousin ou non, la preuve est faite. Le peuple Elfique, comme toutes les autres races, est capable de perfidie et de grande cruauté, malgré ses manières civiles et son apparente honnêteté.

La rencontre du sombre bretteur

M’étant éloigné du sentier, je me laissé dérivé dans un sous- bois dense et obscur. Des marécages puants et visqueux se présentaient à moi en guise d’hostilité.
… Des bruits de froissement et de glissement parvenaient à mes oreilles…
… Je compris, que j’avais eu bien tord de m’être égaré… Tout simplement, parce que je venait d’être pris en chasse… Par quelle créature ? Je n’allais pas tarder à le savoir. Je continué… Silencieux, comme si de rien n’était. M’arrêtant entre deux arbres gigantesque, j’observais au sol des traces. Elles étaient grossières, elles formées une zone de déploiement parallèle, d’une douzaine d’entité apparemment…

… Les bruissements furtifs cessèrent…

Une force d’hommes- rats enragés sortaient des broussailles, derrière- moi… La poignée de l’épée de mon père dans la main… J’attendais… Une des présence, pas assez prudente à mon goût se précipita sur moi. Je fît volte- face, accompagnant mon bras armé et décapita net le monstre insouciant. Le corps, sans vie, tomba dans une mare de boue, aspergeant le reste du groupe…

Il fallait se rendre à l’évidence… Je pris mes jambes à mon cou et cavala comme un dératé.
En même temps que je décampé, une toute autre présence, que je n’avais pas soupçonnait jusqu’à lors et qui semblait, aussi troublant que cela puisse paraître, courait avec moi… Il me semblait, quoi qu’un peu en retrait… Et, d’un ton calme et reposé me dit :

- Hélas pour toi humain, les hommes- rats à tes trousses ne sont pas les seuls dangers que tu auras à affronter. Car ta fuite t’emmène à travers les marécages…

Je fus surpris par sa furtivité, l’ombre élancé courait maintenant à égale distance sur ma droite, mais toujours dissimulé dans la noirceur de l’endroit. C’est dans cette réflexion, que le sol se déroba sous mes pieds, dégringolant dans une pente parsemé de pierres et d’arbustes piquants et je m’affala de tout mon poids aux pieds d’une falaise. Me relevant péniblement, la parole qui prenait une tonalité un peu ténébreuse était toujours là…
- Tout est de ta faute, humain, tu m’entends ? De ta faute…

Un être mince, élégant et magnifiquement proportionné était tapis contre un arbre mort. Je distinguais ses cheveux soyeux, d’une couleur noir de jais. Son mouvement gracieux, atteint une fluidité ahurissante…

… Il sectionna un autre amas de branches sur son chemin et apparut à la lumière devant moi, je m’arrêtais subitement…

C’était un Elfe Noir… Et c’était la première fois… Enfin, que j’en rencontré un… Nous restions, en l’espace de quelques instants à s’observaient mutuellement… Redoutant, une quelconque réaction inattendu de la part de l’un ou de l’autre…

Malgré, ce que dise toutes personnes, à leur sujet, je trouvais pourtant les traits de ce dernier, nobles, certes sous une couche qui me paraissait être du sang… Il se tenait bien et détail qui me surpris, j’étais plus grand que lui, son armure noire était d’un raffinement que je n’avais jamais vu, ses dagues magnifiquement décorées à sa ceinture et dans son dos un arc noir, ornée de runes et de symboles… Il semblait être un combattant redoutable… Sans nul doute, qu’il descendait d’une grande famille…

… Cependant, son regard dégagé une lueur étrange et difficile à interpréter… ( C’est en partie pour cela qu’il son craint pensais- je ).
Des cris aigus et affreux se manifestèrent dans les marécages et on regardait autour de nous…

- Homme, je suis passé inaperçu ici et tu t’es mis dans mon sillage, maintenant je suis repéré et j’exprime un désir de te tuer, humain impétueux…

- J’ai fait ce que je devais faire et j’assume ma situation, maintenant, moi je n’ai rien contre toi, mais si tu penses qu’on à le temps de faire une passe d’arme, alors je suis là Elfe Noir…

Il laissa échappé un petit rire ironique et me tourna le dos.
- Inconscient ! Ne peux- tu comprendre que tu viens de fouler un sol sacré, que tout ceci est un temple et que ces hommes- rats en sont les gardiens.

Il tourna la tête de côté et ajouta…
- Et puis, au cas ou tu l’aurais oublié… C’est toi, qui a coupé une tête tout à l’heure. Maintenant, il va y avoir des renforts. Et plus, que tu ne le crois.

Un dernier cri parcouru les marécages, précipitant instantanément, l’Elfe Noir et moi- même dans une autre course effrénée, chacun de nous se débattant avec les lianes et les obstacles devant lui. Au détour, de ce qui ressemblait être un ancien bosquet d’arbres, nous découvrîmes que le chemin était barré par d’inextricables ronces.

- Sacre- bleu… Maudit soit ce marécage ( lâchais- je ). Par mes ancêtres, je ne mourrai pas ici, je le jure ! Je donnais un vain coup d’épée aux broussailles.

- Epargne- moi tes croyances humain… Nous sommes pris au piège et nos poursuivants vont bientôt nous rattraper.


A ce moment, un sifflement jaillit d’un buisson. Deux Nains, ces petits êtres larges de stature, au bras fort et à la tête dure, en jaillirent et nous firent discrètement signe de les suivre.

- Encore ces barbus farouches ? ( cracha l’être obscur ). Ne vous- ai je pas ordonné de cesser vos suppliques la dernière fois ?

- Vous les connaissez Elfe Noir ? ( regardant les Nains à mon tour ).

Il ne répondis pas à ma question et regarda derrière lui pour observé l’approche des poursuivants. Analysant la situation assez rapidement, je dis.

- Il me semble, pour l’heure que nous devrions les ouïr.

L’Elfe Noir me regarda avec le même mystère que tout à l’heure… Puis regarda les Nains… Comprenant, que c’était avant tout un être de méfiance et de réflexion, je rajoutais sans plus tarder.

- Ils paraissent nous montrer quelque voie hors de ce cloaque. Peut- être pouvons- nous sortir d’ici ?

Caressant les poignées de ses dagues, je vis les Nains à leur tour serré leur hache… Pourquoi nous aidé t- il …
- Fort bien ! Nous les suivrons, mais je refuse qu’ils m’approchent ! Compris, humain ?

Je soupirais silencieusement comme nous reprîmes la marche… Contournant les sentiers pourris et suivant les Nains à distance, l’Elfe Noir avait disparu. Mais je savais qu’il nous suivait, j’éprouvais un sentiment de curiosité envers lui. Jusqu’à présent, je trouvais que tout les dire était mal fondé, mais je n’était pas aveugle tout de même, je ressentais beaucoup de souffrance, de colère et de haine en lui comme je n’avais jamais pressentis chez quelqu’un d’autre… Une lueur à l’horizon, un des Nains toussa et dit au dessus de son épaule.

- Nous arrivons à la lisière du marécage.

Je remis mes cheveux en arrière et bascula mon bouclier dans le dos. Je commençais à retrouver une meilleure vue à la lumière du soleil et ce que je vis, me surpris une fois de plus. Un amoncellement de cadavres d’hommes- rats gisaient à terre, tel des statuts de pierre… Un des Nains me fît signe.

- Tu diras au Noir Elfe, que nous les Nains, n’avons besoins de personne pour venir à bout de nos adversaires. Mais savons être reconnaissant et respectueux.
Ils repartirent en direction du marécage et l’autre Nain me jeta une pierre. Je l’a rattrapé au vol, elle était habilement polie et dessus il était écrit : les ennemis de mes ennemis sont mes amis, cela se peu parfois… Je voulais remercier nos guides, je regardais l’entrée du marécage…

- Tout ceci est surprenant n’est- ce pas ?

Je me retournais vivement, le sombre personnage était adossé contre un rocher, les bras croisé. Il regardait devant lui, sans bouger…

- Qui aurait cru qu’un Elfe Noir vienne en aide à des Nains, que par la suite un Homme l’entraîne dans sa course et pour finir, les premiers secourus aident les deux derniers ( sa raillerie était amusante ), se tenant le front… Tout ça, c’est pathétique…

Je restais muet, j’étais éreinté et j’avais faim et sommeil. Sortant de mon engourdissement, l’Elfe Noir partait au loin. Je l’appela et il s’immobilisa.

- Attends ! Qui est- tu ?

Il recommença à marcher et dans le réveil du vent, il dit.

- Prends garde à toi humain, cette terre est pleines de ténèbres et pour ta question… Je m’appelle Athor…

En retour, je lui lança la pierre devant lui. Qu’il ramassa au passage.

- Moi c’est Perceval, fils de Luther et de Mylèna.

Il lu la pierre et la mis dans un recoin de son armure. Il leva sa main en salutation et partit…

Je fixais le ciel, respirant cette brise qui se levé à peine et parti à mon tour de mon côté. ( au plaisir de te revoir, pensais- je… ).
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MessageSujet: Re: [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé)   [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé) Icon_minitimeJeu 16 Juin - 12:00

Joli bg....et la suite ? :p
Comment nous rejoins tu ?
A faire ig ?
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MessageSujet: Re: [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé)   [BG] Humain - Perceval (Perso non utilisé) Icon_minitime

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